Mesure
des températures.
Le principe est de
mesurer la température de l'air à hauteur d'homme loin
de toute perturbation
Le thermomètre est installé entre 1.5m et 2m en
terrain dégagé herbeux, en plein soleil (oui pas au nord à l'ombre, en plein soleil) loin de tout
objet capable d'influencer la mesure principalement par
rayonnement ou en réduisant l'aération du thermomètre
qui, je le rappelle, doit mesurer la température de
l'air, donc loin :
-
des arbres qui par leur activité chimique et leur
inertie thermique modifient la température
-
des objets (maison, rocher, mur, dalle de ciment ou goudronnée, piscine,
bassin) qui emmagasinent de la chaleur ou
" du froid " retardent le réchauffement et le refroidissement du
thermomètre.
Au soleil le
rayonnement de celui-ci va faire " cuire " le thermomètre. Pour limiter
ce phénomène celui-ci va être enfermé
dans une boîte blanche munie de persiennes doubles
sur ses 4 faces pour éviter toute pénétration de rayonnements
directs ou indirects (par réflexion sur tout
l'environnement), mais permettre la circulation de l'air. Le
toit de cette boîte sera conçu pour évacuer la chaleur
qui s'accumule en haut et le plancher comportera, comme
sur les faces, des chicanes pour laisser passer l'air
mais pas les rayonnements réfléchis par le
sol.
Cette boite est nommée, un peu
abusivement !, " abri normalisé " car un véritable " abri normalisé " doit
obéir à un cahier des charges rigoureux et
précis.
Cet abri peut être muni d'une
ventilation forcée pour éviter l'échauffement en plein
soleil par vent faible ou absent. Dans ce cas, un
ventilateur aspire l'air au sommet de la boîte pour le
rejeter à l'extérieur. Aspire et non souffle pour éviter
de réchauffer l'air au contact du moteur du
ventilateur.
La mesure de la température étant ainsi
" normée ", il est possible de faire des
comparaisons entre mesures faites en des lieux ou des
temps différents.
Mesure
de l'humidité de l'air.
A une température donnée l'air
peut contenir une certaine quantité de vapeur d'eau. Plus
la température est faible moins l'air est capable de
contenir de vapeur d'eau, C'est pour cela que lorsque l'on
sort une bouteille d'un réfrigérateur elle se
couvre de buée : l'air au contact de la
bouteille se refroidit et ne peut plus contenir la
quantité d'eau qu'il avait étant chaud. Ce surplus de
vapeur d'eau devient liquide, se " condense " dans la nature cela s'appelle la pluie ou la rosée.
La quantité
de vapeur d'eau contenue dans l'air s'appelle
"hygrométrie absolue" et se mesure en gramme d'eau par
m3 d'air. Mais cette notion est peu
pratique pour savoir si l'air est sec ou humide c'est à dire
si la quantité d'eau qu'il contient est loin ou proche
du maximum avant condensation. Or c'est bien
cette sensation de sec ou humide qui nous concerne et que
nous voulons quantifier. Pour cela nous mesurons la proportion de
vapeur d'eau que l'air contient par rapport au maximum
qu'il peut absorber à la température où il se trouve.
Ceci est "l'hygrométrie relative" que nos instruments
affichent donc en %. Comme cette hygrométrie relative
est directement liée à la température, elle est mesurée,
par un capteur tout proche de celui mesurant la
température, donc situé dans la même enceinte que le
thermomètre.
Le taux d'hygrométrie de
l'air se mesure exactement aux mêmes endroit et instant
que la
température .